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Rss La maison maternelle de Gâtine
Ce qu'il faut savoir sur la maison maternelle de Gâtine.

La construction du chateau de Gâtine, à Issé, en Loire Atlantique ne date pas de ce siècle et aujourd'hui encore des activités, équestres notamment y ont lieu (un bâtiment annexe est utilisé en gite de France). La période qui nous intéresse ici est la période où le château a servi de maison maternelle.
Une histoire plus complète de ce lieu est disponible ici : http://www.chateaubriant.org/63-Chateau-et-haras-de-Gatine

La maison maternelle de Gâtine a ouvert ses portes avant la seconde guerre mondiale (La gare d'Issé-La Claie était même appelée "l'arrêt des gros ventres") et les a fermée définitivement en 1977 (à la suite d'un suicide d'une des pensionnaires dans un étang voisin). Soit environ 40 ans de "vie". A compter d'une centaine de femme par an qui venait y accoucher, on peut estimer aujourd'hui à environ 4 000 enfants nés à Gâtine pour une population qui a actuellement, en 2011 entre 33 ans et 75 ans.

Cet établissement est géré par le conseil général de Loire Inférieure (maintenant Loire Atlantique) où s'y trouvent tous les dossiers d'abandon des pupilles qui y sont nés.

Les conditions de vie des jeunes femmes mères (dont la majorité était des filles mères rejetées par leur famille) étaient rudes et précaires. Pas de médecin à Gâtine, une sage femme, assistée par une mère ayant déjà accouchée réalisait l'accouchement. On ne connait pas la mortalité infantile de cet établissement. Il n'y avait pas non plus de personnel, les mères réalisaient elles même, à tour de rôle, toutes les tâches nécessaires à la bonne tenue de la maison maternelle.

Un descriptif plus complet, datant de 1974 est disponible en rubrique Téléchargement, cliquer sur Dossier CHT NANTES

On incitait fortement ces jeunes femmes à l'accouchement sous X falsifiant l'ensemble des documents administratifs (dossier médicale de la mère, etc...) avec de faux noms/prénoms (parfois) rendant la tâche pour retrouver ces racines encore plus délicate...
 
 
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Ecrit par: bubulle44, Le: 07/12/11